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Dérapages - Les Louves...
Un recueil de 19 nouvelles des Louves du Polar, collectif d'autrices engagé pour la visibilité des voix féminines du polar.
Ces récits explorent la thématique du dérapage: des trajectoires de femmes qui dévient, par choix ou par contrainte; des destins confrontés à la violence, à la domination, à l'emprise; des femmes qui prennent leur vie en main avec courage, résilience et parfois violence.
La mort en face: Dr....
« Ce qui a motivé mon choix de la médecine légale ?
Le hasard. J’avais 18 ans, l’âge où tout est possible, et la prêtrise me tentait beaucoup, j’adorais étudier les évangiles, rencontrer les gens, aider ceux qui en avaient besoin, et je me sentais prêt à m’y engager.
Mais j’ai choisi de faire des études de médecine et au terme de ma première année, j’ai croisé l’évêque de Liège, que je connaissais, et lui ai confié que j’avais abandonné l’idée de la prêtrise. Il n’était guère surpris, car, selon lui, ce n’était pas la foi qui m’animait, mais une grande soif intellectuelle. »
Médecin légiste et professeur en criminologie depuis plus de trente ans, Philippe Boxho est l’auteur de livres qui ont permis à un très large public de découvrir le monde fascinant de la médecine légale dans sa réalité la plus crue, bien loin de l’image véhiculée par la fiction.
Il nous revient avec un troisième ouvrage dans lequel il n’hésite plus à se livrer tout en nous contant des histoires vécues, des histoires émouvantes, étonnantes,interpellantes. Son regard acéré sur notre société nous ouvre les yeux sur certains de ses travers et nous invite à la réflexion. Par le biais de ces histoires sur la mort, c’est la vie qui nous apparaît dans toute sa beauté, mais aussi l’humain dans ce qu’il a de plus inquiétant. Du mystère entourant la mort de Napoléon à la fermière noyée par son mari dans une cuve à lait en passant par les dangers du haschich et de l’alcool, il nous immerge plus profondément que jamais dans les coulisses des enquêtes sur les morts accidentelles, les suicides et les meurtres, des plus célèbres aux plus confidentielles.
Entretien avec un...
« Ce que j’affectionne par-dessus tout, c’est d’aller à la découverte des traces et des indices, de tous ces éléments qui permettent de donner une dernière fois la parole aux morts et de les écouter dans ce qu’ils ont à dire. » C’est par ces mots que le docteur Philippe Boxho, médecin légiste depuis plus de trente ans, introduit son nouvel ouvrage, dans lequel, une fois encore, assassinats et meurtres se succèdent sans relâche.
Au premier plan pour les observer, le célèbre médecin légiste a choisi de nous raconter quelques-unes des histoires qui ont marqué sa carrière : ce suicide à l’arme à feu qui cachait bien son jeu, cet enfant que les parents avaient négligé et qui en est mort, ces gens victimes d’une explosion et de l’effondrement de leur immeuble, cette femme étouffée par son mari, ces hommes trépassés à l’étranger d’avoir cru qu’ils étaient aimés, et bien d’autres encore.
Philippe Boxho nous a régalé avec un premier livre à succès intitulé Les morts ont la parole, un livre rempli de morts qui ne l’étaient pas toujours ou pas encore, de disparitions de cadavres, de suicides étonnants, de morts brutales mais souvent accidentelles. Dans ce deuxième opus, consacré cette fois aux décès suspects, il poursuit sa quête de la vérité judiciaire et nous permet d’explorer le monde fascinant de la médecine légale.
Liberté !
Liberté d'expression, de rassemblement, de circulation : ces droits fondamentaux recouvrent des réalités très différentes mais sont menacés partout, y compris près de chez nous. Dix grandes voix du polar français se mobilisent pour leur défense en nous offrant des textes inédits et puissants, qui poussent à la réflexion et à l'engagement.
Les morts ont la...
Médecin légiste depuis plus de trente ans, le docteur Philippe Boxho nous fait découvrir dans cet ouvrage son quotidien fait de morts qui ne le sont pas toujours ou pas encore, de disparitions de cadavres, de dissimulations de meurtres, de suicides étonnants. De la scène de crime à la salle d'autopsie, entre pratique médicale et enquête policière, l'expert médico-légal nous raconte son métier, qui est aussi sa passion.
Il nous relate ainsi l'évolution du corps après la mort à travers des histoires de mouches, puis il s'arrête sur cet homme qui pensait mourir d'un seul coup de feu et qui a dû s'y prendre à quatorze reprises, sur cet autre qui, en voulant se pendre, est finalement décédé d'une fracture du crâne, sur ce meurtrier qui n'aurait jamais dû consommer d'alcool ou encore sur cette morte qui avait le mauvais goût de transpirer.
Les histoires rassemblées ici sont toutes vraies, rien n'est inventé. Il n'y a d'ailleurs pas besoin d'inventer, la réalité se suffit à elle-même tant l'imagination humaine est libérée quand il s'agit de mourir, de tuer, de se suicider, de faire disparaître un corps. Ames sensibles s'abstenir...
La mort dans l'âme -...
Prix Découverte Iris Noir Bruxelles 2023
Paris, de nos jours.
Le corps d’une jeune femme est découvert dans une péniche amarrée à quai. Le constat est sans appel : la victime présente les mêmes blessures que des dizaines de victimes avant elle. Toutes des femmes. Urizen, le tueur en série qui terrorise Paris depuis plusieurs décennies signe son grand retour.
Le capitaine Manuel de Almeida est chargé de l'enquête, mais, seul, il sait qu'il ne parviendra à rien. Pourra-t-il convaincre sa partenaire de reprendre du service et son frère, ancien journaliste devenu romancier de poursuivre l'enquête à ses côtés ?
Trente grammes (Poche)
Escroc aguerri dans le milieu de l'art contemporain, Yannick Gallard travaille avec un gros trafiquant toulousain pour lequel il blanchit l'argent de la drogue. Mais la dernière transaction ne se passe pas comme prévu et le jeune homme échappe de peu à la mort. Qui a pu commanditer son assassinat ? Alors qu'il a la police sur le dos, Yannick n'a plus qu'une obsession : sauver sa relation avec son amant Phoenix, tueur à gages, dont il est fou amoureux.
Trente grammes
Yannick Gallard a trente-deux ans et demi, il est en train de mourir et tout va très bien. C'est vrai, quoi. C'aurait pu être pire. La fin aurait pu se faire désirer : débarquer après des mois de pleurs et de questionnements existentiels, avec son odeur d'escarres et de désinfectant, cerise sur un cancer ou une abomination neurodégénérative. Elle aurait aussi pu la jouer sournoise et l'emporter dans son sommeil sans lui laisser l'opportunité de faire ses adieux ; voire, plus sale encore, lui sucer le cerveau sur du bitume brûlant après un accident de la route, savourant ses râles de souffrance, l'horreur de son corps disloqué, la sirène d'une ambulance qui n'arrive pas à temps.
Trente grammes de paracétamol constituent une option assez plaisante, en fin de compte". Dans ce roman en forme de déclaration d'amour à la peinture, Gabrielle Massat met en scène un trafiquant d'art toulousain et son amant tueur à gages dans leur course folle contre la montre, contre les flics, contre la mort. Un polar viscéral et addictif.
Le goût du rouge à...
" Ce polar est un régal d'émotion, dopé à l'humour noir et aux punchlines d'enfer. " CAUSETTE Qui a assassiné Amy Colfer, proxénète notoire ? Telle est la question qui ne cesse de hanter son fils, Cyrus, depuis une quinzaine d'années. Un nouveau meurtre relance le cold-case. Le jeune homme décide alors de revenir à San Francisco, dans le milieu interlope qui était le sien. Guidé par une soif de vérité et de vengeance, Cyrus Colfer - mi-truand, mi-indic - mène l'enquête de son côté, avec détermination.
A un détail près : il est devenu aveugle. Née en 1991 à Toulouse, Gabrielle Massat est l'auteure de L'Enfant Papillon, une dystopie parue en littérature jeunesse (Hachette, 2015). Elle signe ici un premier roman noir époustouflant.
Le goût du rouge à...
" Ma première cigarette avait le parfum des intestins qui se vident et le goût du rouge à lèvres de ma mère. " Côte ouest américaine, années 1990. Cyrus Colfer a quinze ans quand il allume sa première cigarette. Sa mère, ancienne prostituée devenue proxénète, lui a pourtant toujours formellement interdit de fumer. Un peu de cendre tombe sur le carrelage, il frissonne en imaginant sa réaction quand elle rentrera à la maison.
Mais sa mère est déjà là. Allongée sur le sol, en jupe trop courte, comme d'habitude. Le corps lardé de vingt-huit coups de couteau. Dix ans plus tard, Cyrus Colfer n'a pas perdu le goût de fumer. Et il est prêt à retrouver l'assassin de sa mère. A un détail près : il est devenu aveugle. Un roman qui nous plonge dans les tribulations d'un antihéros plein de ressources, contrairement aux apparences.
"Gabrielle Massat qui signe un roman référencé, gourmand de sa connaissance du genre, mais qui conduit sans faillir une ligne narrative autant efficace que subtile. Un excellent polar pur et dur, affuté et tranchant, mais qui est aussi le parcours d'un homme face à lui-même, poussé par un destin machiavélique à se redécouvrir et solder les comptes d'une adolescence sacrifiée. Méfiez-vous c'est très addictif".
France Inter
La mémoire de l’oubli
Pendant que le garçon frappait aux portes, Haifeng examinait le cadavre. Même si le visage était gonflé, il reconnut sans peine l'assistant de la fouille archéologique, Hu Chang. Il l'avait vu sous la pluie avec un appareil photo numérique autour du cou ; le seul à avoir photographié la Femme de la tourbière. La tête du cadavre avait le même front haut, le nez tordu et de fines lèvres pincées, avec les mêmes touffes irrégulières de cheveux mal coupés.
Un oeil était fermé et l'autre encore ouvert comme s'il partageait une dernière plaisanterie grotesque. Chine contemporaine La découverte d'un corps momifié dans un champ bouleverse la vie de l'inspecteur principal Tian Haifeng. Cette "femme de la tourbière" le fascine, le trouble, l'émeut. Il n'aura de cesse de résoudre l'énigme de sa présence et de sa disparition suspecte. Cette quête le mènera jusqu'au lointain territoire Ouïghour.
Il y sera confronté au côté sombre d'un pays où personne ne doit jamais perdre la face y compris les instances dirigeantes. "Si nous mentons à propos de l'histoire nous contrôlons le présent" , se justifient les hauts dignitaires. La fin justifiant les moyens (établir la suprématie Han), ils n'hésitent pas à humilier, terroriser et même tuer les Ouïghours. La ténacité de Tian Haifeng lui permettra, au péril de sa carrière et de sa vie, de découvrir une vérité extraordinairement dérangeante.
Ce roman, au dénouement magnifique, est comme les précédents livres de Martin Long l'opportunité magique d'un voyage mouvementé en Chine mais ô combien attachant. Avec la rencontre de belles personnes sensibles, généreuses et courageuses qui n'acceptent pas que la vérité soit bafouée.