
Filtres actifs
La mort en face: Dr....
« Ce qui a motivé mon choix de la médecine légale ?
Le hasard. J’avais 18 ans, l’âge où tout est possible, et la prêtrise me tentait beaucoup, j’adorais étudier les évangiles, rencontrer les gens, aider ceux qui en avaient besoin, et je me sentais prêt à m’y engager.
Mais j’ai choisi de faire des études de médecine et au terme de ma première année, j’ai croisé l’évêque de Liège, que je connaissais, et lui ai confié que j’avais abandonné l’idée de la prêtrise. Il n’était guère surpris, car, selon lui, ce n’était pas la foi qui m’animait, mais une grande soif intellectuelle. »
Médecin légiste et professeur en criminologie depuis plus de trente ans, Philippe Boxho est l’auteur de livres qui ont permis à un très large public de découvrir le monde fascinant de la médecine légale dans sa réalité la plus crue, bien loin de l’image véhiculée par la fiction.
Il nous revient avec un troisième ouvrage dans lequel il n’hésite plus à se livrer tout en nous contant des histoires vécues, des histoires émouvantes, étonnantes,interpellantes. Son regard acéré sur notre société nous ouvre les yeux sur certains de ses travers et nous invite à la réflexion. Par le biais de ces histoires sur la mort, c’est la vie qui nous apparaît dans toute sa beauté, mais aussi l’humain dans ce qu’il a de plus inquiétant. Du mystère entourant la mort de Napoléon à la fermière noyée par son mari dans une cuve à lait en passant par les dangers du haschich et de l’alcool, il nous immerge plus profondément que jamais dans les coulisses des enquêtes sur les morts accidentelles, les suicides et les meurtres, des plus célèbres aux plus confidentielles.
Entretien avec un...
« Ce que j’affectionne par-dessus tout, c’est d’aller à la découverte des traces et des indices, de tous ces éléments qui permettent de donner une dernière fois la parole aux morts et de les écouter dans ce qu’ils ont à dire. » C’est par ces mots que le docteur Philippe Boxho, médecin légiste depuis plus de trente ans, introduit son nouvel ouvrage, dans lequel, une fois encore, assassinats et meurtres se succèdent sans relâche.
Au premier plan pour les observer, le célèbre médecin légiste a choisi de nous raconter quelques-unes des histoires qui ont marqué sa carrière : ce suicide à l’arme à feu qui cachait bien son jeu, cet enfant que les parents avaient négligé et qui en est mort, ces gens victimes d’une explosion et de l’effondrement de leur immeuble, cette femme étouffée par son mari, ces hommes trépassés à l’étranger d’avoir cru qu’ils étaient aimés, et bien d’autres encore.
Philippe Boxho nous a régalé avec un premier livre à succès intitulé Les morts ont la parole, un livre rempli de morts qui ne l’étaient pas toujours ou pas encore, de disparitions de cadavres, de suicides étonnants, de morts brutales mais souvent accidentelles. Dans ce deuxième opus, consacré cette fois aux décès suspects, il poursuit sa quête de la vérité judiciaire et nous permet d’explorer le monde fascinant de la médecine légale.
Omero, le fils caché
Omero est mort deux fois. Une première fois à sa naissance - un certificat de décès l'atteste -, une seconde fois ses soixante ans passés. Quel est ce mystère ? Le 30 mars 1960, une femme met au monde un enfant prématuré. Il s'agit de Maria Callas. Le père est Aristote Onassis. Le nouveau-né est déclaré mort dans les heures qui suivent. Et s'il avait survécu ? Commence ici l'incroyable histoire d'Omero Lengrini, leur fils caché.
Sur les traces de ses illustres parents, d'Athènes à Rome, de Paris à New York, Omero va tirer au clair une saga familiale tissée de mensonges, de manipulations et de tromperies. Une histoire jusqu'ici inconnue. Un roman à couper le souffle sur la légende du fils caché de ce couple iconique. Christos Markogiannakis signe un texte troublant où se conjuguent la fiction et l'histoire, la rencontre du polar moderne et de la tragédie grecque.
Les morts ont la...
Médecin légiste depuis plus de trente ans, le docteur Philippe Boxho nous fait découvrir dans cet ouvrage son quotidien fait de morts qui ne le sont pas toujours ou pas encore, de disparitions de cadavres, de dissimulations de meurtres, de suicides étonnants. De la scène de crime à la salle d'autopsie, entre pratique médicale et enquête policière, l'expert médico-légal nous raconte son métier, qui est aussi sa passion.
Il nous relate ainsi l'évolution du corps après la mort à travers des histoires de mouches, puis il s'arrête sur cet homme qui pensait mourir d'un seul coup de feu et qui a dû s'y prendre à quatorze reprises, sur cet autre qui, en voulant se pendre, est finalement décédé d'une fracture du crâne, sur ce meurtrier qui n'aurait jamais dû consommer d'alcool ou encore sur cette morte qui avait le mauvais goût de transpirer.
Les histoires rassemblées ici sont toutes vraies, rien n'est inventé. Il n'y a d'ailleurs pas besoin d'inventer, la réalité se suffit à elle-même tant l'imagination humaine est libérée quand il s'agit de mourir, de tuer, de se suicider, de faire disparaître un corps. Ames sensibles s'abstenir...
Auteur de crimes
Athènes est le théâtre de crimes sordides. Une vieille femme est défenestrée, et au milieu de son salon un singe en plastique ; une professeure d'anglais est égorgée en pleine rue avec de mystérieuses traces de craie bleue sous ses chaussures ; un médecin assassiné en raison de ses initiales ; une serveuse victime d'un rituel satanique, le chiffre 666 inscrit au mur avec son sang... Quel lien relie ces crimes ? Aucun indice, aucun suspect.
Etrangement, ces meurtres reproduisent les intrigues de célèbres romans policiers : Double assassinat dans la rue Morgue, d'Edgar Poe ; A. B. C. contre Poirot, d'Agatha Christie ; L'Homme aux cercles bleus, de Fred Vargas. Le capitaine Markou est pris au piège quand il s'aperçoit que la chronologie des scènes de crime correspond au classement des livres de sa bibliothèque. Il soupçonne alors la présence d'une taupe dans son équipe et s'interroge à propos de la profileuse qui ne lui adresse soudain plus la parole après avoir partagé une certaine intimité...