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L'Échange
Un bled paumé. Une bande de potes. Une idée : échanger ses maisons, le temps d'un été. Mais nos voisins ont souvent beaucoup à cacher... " Je suis à genoux dans les feuilles et je le supplie de ne pas tirer, mais il ne m'entend pas, il ne voit pas non plus que je pleure. On n'a rien maitrisé, rien anticipé, comment on pouvait se douter ? Tout a dérapé en si peu de …
Un bled paumé. Une bande de potes. Une idée : échanger ses maisons, le temps d'un été. Mais nos voisins ont souvent beaucoup à cacher... " Je suis à genoux dans les feuilles et je le supplie de ne pas tirer, mais il ne m'entend pas, il ne voit pas non plus que je pleure. On n'a rien maitrisé, rien anticipé, comment on pouvait se douter ? Tout a dérapé en si peu de temps. Et maintenant, c'est trop tard.
" Avoir dix-huit ans dans un bled paumé, c'est l'enfer. C'est comme ça qu'on a eu cette idée : pendant l'été, tout le monde s'échange les maisons. Mais tout n'est pas rose derrière les portes des voisins. Chacun a ses secrets, et certains sont plus dangereux que d'autres...
V
Okavango (poche)
Engagée avec ferveur dans la lutte antibraconnage, la ranger Solanah Betwase a la triste habitude de côtoyer des cadavres et des corps d'animaux mutilés. Aussi, lorsqu'un jeune homme est retrouvé mort en plein coeur de Wild Bunch, une réserve animalière à la frontière namibienne, elle sait que son enquête va lui donner du fil à retordre. D'autant que John Latham, le propriétaire de la réserve, se révèle vite être un personnage complexe.
Ami ou ennemi ? Solanah va devoir frayer avec ses doutes et une très mauvaise nouvelle : le Scorpion, le pire braconnier du continent, est de retour sur son territoire... Premier polar au coeur des réserves africaines, Okavango est aussi un hymne à la beauté du monde sauvage et à l'urgence de le laisser vivre.
Liberté !
Liberté d'expression, de rassemblement, de circulation : ces droits fondamentaux recouvrent des réalités très différentes mais sont menacés partout, y compris près de chez nous. Dix grandes voix du polar français se mobilisent pour leur défense en nous offrant des textes inédits et puissants, qui poussent à la réflexion et à l'engagement.
Okavango - Caryl Férey
Engagée avec ferveur dans la lutte antibraconnage, la ranger Solanah Betwase a la triste habitude de côtoyer des cadavres et des corps d'animaux mutilés. Aussi, lorsqu'un jeune homme est retrouvé mort en plein coeur de Wild Bunch, une réserve animalière à la frontière namibienne, elle sait que son enquête va lui donner du fil à retordre. D'autant que John Latham, le propriétaire de la réserve, se révèle vite être un personnage complexe.
Ami ou ennemi ? Solanah va devoir frayer avec ses doutes et une très mauvaise nouvelle : le Scorpion, le pire braconnier du continent, est de retour sur son territoire... Premier polar au coeur des réserves africaines, Okavango est aussi un hymne à la beauté du monde sauvage et à l'urgence de le laisser vivre.
Lëd
Norilsk est la ville de Sibérie la plus au nord et la plus polluée au monde. Dans cet univers dantesque où les aurores boréales se succèdent, les températures peuvent descendre sous les 60°C. Au lendemain d'un ouragan arctique, le cadavre d'un éleveur de rennes émerge des décombres d'un toit d'immeuble, arraché par les éléments. Boris, flic flegmatique banni d'Irkoutsk, est chargé de l'affaire. Dans cette prison à ciel ouvert, il découvre une jeunesse qui s'épuise à la mine, s'invente des échappatoires, s'évade et aime au mépris du danger.
Parce qu'à Norilsk, où la corruption est partout, chacun se surveille. Et la menace rôde tandis que Boris s'entête...
La mémoire de l’oubli
Pendant que le garçon frappait aux portes, Haifeng examinait le cadavre. Même si le visage était gonflé, il reconnut sans peine l'assistant de la fouille archéologique, Hu Chang. Il l'avait vu sous la pluie avec un appareil photo numérique autour du cou ; le seul à avoir photographié la Femme de la tourbière. La tête du cadavre avait le même front haut, le nez tordu et de fines lèvres pincées, avec les mêmes touffes irrégulières de cheveux mal coupés.
Un oeil était fermé et l'autre encore ouvert comme s'il partageait une dernière plaisanterie grotesque. Chine contemporaine La découverte d'un corps momifié dans un champ bouleverse la vie de l'inspecteur principal Tian Haifeng. Cette "femme de la tourbière" le fascine, le trouble, l'émeut. Il n'aura de cesse de résoudre l'énigme de sa présence et de sa disparition suspecte. Cette quête le mènera jusqu'au lointain territoire Ouïghour.
Il y sera confronté au côté sombre d'un pays où personne ne doit jamais perdre la face y compris les instances dirigeantes. "Si nous mentons à propos de l'histoire nous contrôlons le présent" , se justifient les hauts dignitaires. La fin justifiant les moyens (établir la suprématie Han), ils n'hésitent pas à humilier, terroriser et même tuer les Ouïghours. La ténacité de Tian Haifeng lui permettra, au péril de sa carrière et de sa vie, de découvrir une vérité extraordinairement dérangeante.
Ce roman, au dénouement magnifique, est comme les précédents livres de Martin Long l'opportunité magique d'un voyage mouvementé en Chine mais ô combien attachant. Avec la rencontre de belles personnes sensibles, généreuses et courageuses qui n'acceptent pas que la vérité soit bafouée.
Les soeurs de Pékin
Chine contemporaine. L'inspecteur principal Tian Haifeng, veuf désabusé, s'éprend contre toute attente de la lumineuse Bao Yu. Cette dernière est sauvagement assassinée peu après leur rencontre. Il n'aura de cesse de découvrir le coupable. Ce roman n'est pas, loin s'en faut, un simple roman policier mais une étude des moeurs chinoises ainsi que la découverte de tout un pan de l'histoire douloureuse des années quatre-vingt.
"Le printemps a été de courte durée pour nous les soeurs de Pékin". Ce printemps fugace, suivi d'une répression sanglante, brisa à jamais les rêves d'une génération éprise de liberté. Ce roman ne peut laisser quiconque indifférent : tout d'abord par l'originalité d'un double récit qui navigue sans cesse entre présent et passé jusqu'au coup de théâtre final, ensuite par la découverte de la Chine avec ses failles et ses traditions, enfin par l'érudition de l'auteur.
Il nous permet avec générosité, minutie et une sensibilité extrême-orientale d'appréhender non seulement les subtilités de la calligraphie, mais aussi celles de l'âme chinoise, dévoilant la complexité d'un pays où "faire étalage de ses sentiments c'est perdre la face". Ce roman est le premier d'une série de cinq à être traduit en français.