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Le carnet des rancunes...
Depuis vingt ans, Sébastien Desmichelles note soigneusement dans un petit carnet rouge chaque offense, chaque affront, chaque blessure qu'on lui inflige. Il l'appelle son "Carnet des rancunes" . Collègues, voisins, amis, famille, personne ne le sait, mais personne n'échappe à sa liste. Un jour, chacun sera puni selon ce qu'il mérite. Aujourd'hui est l'anniversaire des 50 ans de Sébastien. L'heure de la vengeance a sonné.
Pour l'homme qui lui a fait le plus de mal, il a prévu un châtiment exemplaire : la mort. Ce soir, il ouvrira son Carnet des rancunes...
Plus fort qu’elle (poche)
Cette nuit-là, dans la banlieue chic de Bordeaux, Cécile, 44 ans, est réveillée par une voix familière : a Debout, il faut qu'on parle." Quelques instants après, elle est précipitée dans l'escalier de marbre de sa maison et tuée sur le coup. Aux origines du meurtre, la police le comprend très vite, il y a la liaison passionnée entre le mari de Cécile et son assistante, Raphaëlle. Liaison pour laquelle Raphaëlle a tout quitté, y compris ses enfants, métamorphosée par cet amour plus fort qu'elle. Qui a tué Cécile ? Le mari, la maîtresse ? Les deux ensemble ? Peu à peu, une manipulation parfaite se dessine sous nos yeux. Effrayante. Oppressante. Et, peut-être, fatale ?
Un père à soi
Dans quel engrenage sommes-nous entraînés lorsque les circonstances de la vie nous poussent à modifier des faits trop têtus ? Un père à soi explore avec une virtuosité époustouflante les effets, parfois terribles, de nos arrangements avec la réalité. Une belle complicité, une entreprise paysagiste prospère, deux grands enfants à l'université : tout sourit à Alban et Lydie Jessel. Jusqu'à ce coup de téléphone d'une jeune inconnue, un soir, alors qu'Alban ferme son bureau.
Sans en parler à son épouse, à qui il dit pourtant tout, Alban accepte de rencontrer la jeune femme. Elle lui explique avoir accompagné les derniers jours d'une certaine Michelle. Et exécuter sa dernière volonté : Michelle voulait qu'Alban sache, après sa mort, que sa vie durant elle n'avait jamais aimé que lui... Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Alban n'a aucun souvenir de la moindre Michelle.
Quoique... Peu à peu, presque malgré lui, il se remémore ce bref épisode amoureux de sa jeunesse qu'il pensait avoir oublié, et dont les conséquences sur sa vie, la vie de sa famille et celle de son étrange messagère vont remettre en question tout ce qu'il a, croyait-il, construit de plus solide.
Plus fort qu'elle
Cette nuit-là, dans la banlieue chic de Bordeaux, Cécile, 44 ans, est réveillée par une voix familière : a Debout, il faut qu'on parle." Quelques instants après, elle est précipitée dans l'escalier de marbre de sa maison et tuée sur le coup. Aux origines du meurtre, la police le comprend très vite, il y a la liaison passionnée entre le mari de Cécile et son assistante, Raphaëlle. Liaison pour laquelle Raphaëlle a tout quitté, y compris ses enfants, métamorphosée par cet amour plus fort qu'elle. Qui a tué Cécile ? Le mari, la maîtresse ? Les deux ensemble ? Peu à peu, une manipulation parfaite se dessine sous nos yeux. Effrayante. Oppressante. Et, peut-être, fatale ?
Délation sur ordonnance
Dans les années 2010, Oreste Bramard est amené à expertiser la bibliothèque de feu Grégoire Saint-Marly, médecin à Pau, à la demande de la petite-fille et héritière du notable. Un jour, une étrange ordonnance s'échappe sous ses yeux d'une édition originale de Céline. C'est une lettre de délation datée du 19 décembre 1942, dénonçant auprès de la préfecture quatre "mauvais Français" et signée : "Dr Saint-Marly, ancien combattant de 14-18, père de quatre enfants" .
Oreste comprend alors qu'en suivant la "chasse au trésor" conçue par le médecin bibliophile, il trouvera les documents cachés qui lui permettront de reconstituer ce qui s'est réellement passé à Pau durant les dernières années de la Seconde Guerre mondiale. Ironie de l'histoire, les enfants Saint-Marly eux-mêmes ont été pris dans la tourmente engendrée par la lettre de dénonciation de leur père. Communistes, francs-maçons, Juifs, résistants, collaborateurs ou foule des anonymes...
Bernard Prou n'omet aucune des factions en présence. Il brosse une fresque animée et jubilatoire de cette période trouble, où chacun a dû agir selon son coeur et selon sa conscience.