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Sentinelle
"Mon nom ne te dira rien. Ni mon nom ni mon âge. Ni aucune description physique. Je pourrais être n'importe qui. Ton voisin, ton mari, ta femme. Ton amant. Toi. Je pourrais être toi. Je suis fondu dans la masse, anonyme. Je suis comme tout le monde, donc je ne suis personne. Donc, tu me connais. Je suis comme tout le monde. Je tue des enfants. Mais au fond de toi, tu le sais. Ne t'offusque pas. Ne sois pas choqué.
Ne sois pas ridicule. Arrête d'être choqué par tout et n'importe quoi. Tu sais que tu reprendras ta vie après. Quelle que soit l'intensité du choc. Alors, arrête de jouer un rôle. Ne fais pas celui qui ne sait pas. Au fond de toi, tu sais. Tu ne lis pas ceci par hasard. Je suis heureux de te rencontrer. Je pourrais être toi, et tu le sais. Viens prendre ta leçon. Viens avec moi. Bienvenue à toi."
Le carnet des rancunes...
Depuis vingt ans, Sébastien Desmichelles note soigneusement dans un petit carnet rouge chaque offense, chaque affront, chaque blessure qu'on lui inflige. Il l'appelle son "Carnet des rancunes" . Collègues, voisins, amis, famille, personne ne le sait, mais personne n'échappe à sa liste. Un jour, chacun sera puni selon ce qu'il mérite. Aujourd'hui est l'anniversaire des 50 ans de Sébastien. L'heure de la vengeance a sonné.
Pour l'homme qui lui a fait le plus de mal, il a prévu un châtiment exemplaire : la mort. Ce soir, il ouvrira son Carnet des rancunes...
Plus fort qu’elle (poche)
Cette nuit-là, dans la banlieue chic de Bordeaux, Cécile, 44 ans, est réveillée par une voix familière : a Debout, il faut qu'on parle." Quelques instants après, elle est précipitée dans l'escalier de marbre de sa maison et tuée sur le coup. Aux origines du meurtre, la police le comprend très vite, il y a la liaison passionnée entre le mari de Cécile et son assistante, Raphaëlle. Liaison pour laquelle Raphaëlle a tout quitté, y compris ses enfants, métamorphosée par cet amour plus fort qu'elle. Qui a tué Cécile ? Le mari, la maîtresse ? Les deux ensemble ? Peu à peu, une manipulation parfaite se dessine sous nos yeux. Effrayante. Oppressante. Et, peut-être, fatale ?
Le serpent majuscule
"Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l'autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu'une seule balle, bien sûr". Dans ce réjouissant jeu de massacre où l'on tue tous les affreux, l'auteur use avec brio de sa plume caustique. Avec cette oeuvre de jeunesse, il fait cadeau à ses lecteurs d'un roman noir et subversif qui marque ses adieux au genre.
Dialogues cinglants, portraits saisissants, scénario impitoyable : du pur Pierre Lemaitre. Une intrigue diabolique, un polar jubilatoire, porté par une héroïne haute en couleur. Le Parisien. Implacable et maîtrisé, drôle sous la froideur, sinueux et percutant, un régal de bout en bout. La Croix. Délicieusement immoral, un bijou de virtuosité et d'humour noir. Le Figaro magazine.