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Peines perdues (Poche)
Théo Pereira purge sa peine pour homicide involontaire à la prison Pieter-Brueghel. Deux ans plus tôt, par une nuit pluvieuse, il a perdu le contrôle de son véhicule et percuté un Abribus où une femme s'était réfugiée. Chaque mois, le mari de la victime, Pierre Moulins, lui rend visite pour qu'il raconte, encore et encore, les derniers instants de son épouse, en échange d'un témoignage en sa faveur devant la commission de libération anticipée.
Dans cet univers qui dévore Théo, Marco Minotti, condamné pour une série de braquages, a fait de lui son souffre-douleur. Ce que Théo ignore, c'est que Moulins paye Minotti pour lui faire vivre l'enfer. Face à ce triangle, trois femmes qui aiment ces hommes voient vaciller leur destin. L'auteur se plaît à décaper les codes parfois policés du livre noir. Sophie Berthier, Télérama. Une dramaturgie sous forme de tragédie classique détournée au tempo impeccable.
Lionel Germain, Sud-Ouest.
La ruche
Genève. Un homme en costume s'arrête devant un sans-abri, lui donne son portefeuille, tous ses vêtements, et s'éloigne, nu, une arme à la main. A travers la vitre d'un restaurant, il fait feu sur un client avant de retourner l'arme contre lui. Strasbourg. Une femme en accoste une autre dans la rue, avant de l'abattre et de se donner la mort. Même modus operandi. Pourtant, les tueurs ne se connaissaient pas et ne connaissaient pas leurs victimes.
A la tête des Furies, un groupe d'assassins professionnels, Alecto comprend aussitôt : quelqu'un en veut à son business, peut-être même aux Furies. Mais qui ? Avec son équipe, dont l'indomptable Yvonne Chen, il fait face à une bande de tueurs d'un genre nouveau, pourvus d'aussi peu de scrupules que lui, et tente de sauver sa peau à l'heure où les Furies doivent affronter la Ruche. Nicolas Lebel, surnommé le "David Fincher du polar français" , lauréat du Prix des Lecteurs du Livre de Poche, signe un thriller très visuel mêlant énigme, espionnage et action.
Ce que je n'ai pas su...
Une femme se rend aux obsèques de celui qu'elle aimait. Un homme disparu de sa vie depuis un an, dont elle découvre la famille et une mystérieuse compagne bien plus âgée qu'elle. On ne connaît jamais vraiment un être, même s'il partage notre vie. C'est ce qu'Hélène ressent depuis que Paul, célèbre romancier, l'a quittée. Hélène est passée par toutes les phases, désespoir, colère, tristesse, jusqu'à ce que récemment viennent la cicatrisation et l'apaisement.
C'est alors que l'éditrice de Paul lui apprend qu'il a été retrouvé mort. Hélène se rend à l'enterrement sans savoir à quoi s'attendre. Paul n'avait pas de famille, aucun lien. Pourtant, elle découvre qu'il lui a menti : sa famille et des amis sont présents à la cérémonie. Une septuagénaire éplorée se tient à l'écart. Elle s'appelle Rachel. Visiblement très affectée, elle est rejetée sans ménagement par la famille de Paul.
D'attaques en confidences, Hélène et Rachel s'apprivoisent. Elles partagent la douleur d'avoir perdu le même homme et le souvenir de l'avoir connu. Et surtout le mystère de sa mort, qui réside peut-être dans le manuscrit qu'il était en train d'écrire, sous la forme d'une longue confidence. Roman sociétal, roman familial, roman d'amour, Ce que je n'ai pas su raconte les colères, les réparations possibles et impossibles, le temps qui passe.
Le pire des Noëls
Bienvenue dans l'univers fabuleux et surprenant de la Ligue de l'Imaginaire ! Vingt et un auteurs se sont réunis pour déposer au pied de votre sapin un cadeau spécial, un recueil où chacun a imaginé ce que pourrait être le pire des Noëls ! Quand le dîner du réveillon tourne au sanguinolent, que l'ouverture des cadeaux fait voler en éclats une famille, quand le Père Noël devient détective privé, qu'il se change en ogre, ou quand des braqueurs débarquent à la messe, la fête peut alors virer au cauchemar !
Les enquêtes de...
"Mehrlicht". Quel nom bizarre... Aussi étonnant que le bonhomme. Mi-flic, mi-crapaud, clope au bec, menaçant d'exploser à la première bouffée, comme ces batraciens que nos parents ennuyaient aux bords des mares. De la gouaille titi parisienne aux phrases courtes et violentes comme des coups de poing, le temps s'arrête parfois entre deux lignes pour offrir des moments de poésie pure, qui nous rappellent que, même dans le mauvais genre du polar, existe une littérature que certains prétentieux n'atteindront jamais.
La "Jungle" inconnue du bois de Vincennes, peuplée d'une cohorte d'invisibles, cède la place à une empoisonneuse à l'étonnante éternité. Ce sont ensuite les malédictions d'une inquiétante statuette dérobée au musée des Arts d'Afrique et d'Océanie, qui précèdent un voyage à travers le temps entre l'Irlande et Paris, pour vous laisser enfin, souffle coupé, récolter les indices sanglants que laisse derrière lui un être étrange auquel Mehrlicht refuse de croire puisque, il le sait bien, les vampires n'existent pas ! -Olivier Norek
Cette intégrale comporte: L'heure des fous ; Le jour des morts ; Sans pitié ni remords ; De chauchemar et de feu ; Dans la brume écarlate ; Textes et documents inédits
Ouvrage en réimpression