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Mauvais joueur
Selma s'est mise en tête d'explorer un collège abandonné. Elle connait la règle sacrée de l'urbex, ne jamais rien emporter. Pourtant, dans une salle de classe délabrée, elle est attirée par une petite bille de flipper qui semblait l'attendre. Ni vu ni connu, Selma glisse la bille dans sa poche... Une erreur qu'elle va amèrement regretter. Niveau de peur de cette histoire : 2/3
Maudite poupée
Deux soeurs, une poupée étrange, des accidents inexpliqués... pire que vos pires cauchemars ! Thaïs (12 ans) et Margot (11 ans) sont très proches depuis toujours. Mais alors qu'elles sont en vacances, Margot tombe en amour pour une vieille poupée vêtue de dentelle et aux anglaises brillantes, qu'elle achète immédiatement et prénomme Rosemonde. Dès lors, elle ne s'en sépare plus une seconde et se met à lui parler comme si c'était une vraie personne.
Thaïs, elle, ne peut s'empêcher d'être mal à l'aise en présence de la poupée au regard intense et au sourire figé... qui semble la surveiller ! Niveau de peur de cette histoire : 2/3
Ne vois-tu rien venir?
Ce roman choc explore la mécanique qui enferme une élève dans le rôle de la victime, tandis qu'une autre s'est muée en bourreau. Elles sont dans la même classe de troisième. Elles auraient pu être amies. Mais Sarah, élève populaire qui aime dominer, décide de cristalliser les regards et la haine sur Orlane, une nouvelle à l'allure sage. Sans raison particulière : peut-être parce que Orlane a un drôle de nez, peut-être parce que les bretelles de son sac à dos sont trop serrées.
C'est donc sans raison particulière que la vie d'Orlane va subitement se transformer en un cauchemar sans fin.
Pourquoi tu pleures ?...
"Vous êtes sur le répondeur de Maxime, laissez-moi un message!". Pour la dixième fois, la centième fois, je raccroche. Je laisse passer une poignée de secondes, et puis je rappelle. Encore. J'erre chez nous, je tourne comme un lion en cage.
Il est 3 heures du matin. Mon mari s'est volatile en pleine nuit. La chambre de mon bébé est vide. Vide.
Un enfant sans...
Je m'appelle Vadim et j'ai cinq ans. Mon petit frère s'appelle Nathan. Maman dit toujours que, de nous deux, c'est moi le plus sage. Mon grand frère s'appelle Volodya. Maman n'aime pas trop quand je parle de lui. D'après elle, il n'existe pas. Volodya, lui, me répète que ce n'est pas grave si les autres ne le voient pas. Et même, que c'est mieux comme ça.
Noir comme l'orage
Quatre scènes de crime. Sept victimes. Une seule arme : la foudre. Après une nuit d'orage, alors que la saison touristique commence à peine, des corps sont découverts sur l'île d'Oléron et ses alentours, attachés à des pieux métalliques plantés dans le sable face à l'océan, foudroyés. Sept dépouilles au total. Et des modes opératoires très proches. Le capitaine Max Fontaine, en poste à la PJ de La Rochelle, va aussitôt être chargé de l'affaire.
Sa priorité : trouver le lien qui unit les victimes pour espérer remonter jusqu'à leur assassin. Il ne se doute cependant pas de la douloureuse épreuve personnelle qu'il s'apprête à traverser, ni de la solitude, de l'impuissance et de la rage qui vont l'habiter durant cette enquête. Car de nombreux obstacles se dresseront sur sa route avant de pouvoir accéder à la vérité.
Thanatéa (Poche)
Sur cette île qui ne figure sur aucune carte, les morts sont rois. Thanatea. Un nom qui sonne comme celui d'une femme ou d'une déesse. Un mot plutôt agréable, exotique, à condition de ne pas en connaître la racine grecque, thanatos, la mort. Le plus long des voyages. L'éternité. Une autre qu'Esther aurait sûrement pris peur mais, durant ses années passées à la police judiciaire, celle-ci a côtoyé la mort sous ses aspects les plus sombres, les plus violents.
Un quotidien qui l'a usée, au point d'être prête à tout quitter pour rejoindre cette entreprise de pompes funèbres située au coeur du lac Léman. Et même si ce nouvel environnement s'annonce quelque peu macabre, au moins elle n'aura plus à voir les stigmates d'un meurtre sur la chair, les organes, les os. Là-bas, la mort sera un concept, du marketing, elle sera travaillée, pensée, enrobée dans du velours ou du satin.
Là-bas, Esther espère trouver enfin la paix...
Thanatéa
Sur cette île qui ne figure sur aucune carte, les morts sont rois. Thanatea. Un nom qui sonne comme celui d'une femme ou d'une déesse. Un mot plutôt agréable, exotique, à condition de ne pas en connaître la racine grecque, thanatos, la mort. Le plus long des voyages. L'éternité. Une autre qu'Esther aurait sûrement été refroidie, mais, durant ses années passées à la police judiciaire, elle a côtoyé la mort sous ses aspects les plus sombres, les plus violents.
Un quotidien qui l'a usée, au point d'être prête à tout quitter pour rejoindre cette entreprise de pompes funèbres située au coeur du lac Léman. Et même si ce nouvel environnement s'annonce quelque peu macabre, au moins elle n'aura plus à voir les stigmates d'un meurtre sur la chair, les organes, les os. Là-bas, la mort sera un concept, du marketing, elle sera travaillée, pensée, enrobée dans du velours ou du satin.
Là-bas, Esther espère trouver enfin la paix...
Abîmes (Poche)
Janvier 1999. Viktor Mendi, un homme d'affaires, et son épouse s'écrasent avec leur avion de tourisme dans le massif pyrénéen du Mont-Perdu, à la frontière franco-espagnole. Vingt-quatre ans plus tard, leur fils, Antoine, arrive dans la région. Auparavant en fonction chez les chasseurs alpins, il vient d'obtenir sa mutation dans la gendarmerie du village natal de son père. Très vite, sa supérieure, la redoutable capitaine Elda Flores, comprend que sa nouvelle recrue lui cache quelque chose.
Quel secret obsède Antoine ? D'où lui vient cette défiance envers les habitants du village ? Quels liens entretient-il avec la communauté qui vit en autarcie dans la forêt voisine, et notamment avec la mystérieuse Miren ? Lorsqu'un berger découvre dans son pré sept bonhommes de neige disposés autour du message "Ont vous auras" , tracé dans la poudreuse, le village est saisi d'effroi.
À titre posthume
Judith Pommier, reconvertie au commerce des livres, travaille dans une prestigieuse maison d'édition. Un manuscrit accompagné d'un mystérieux message attire son attention. Elle est la seule à le prendre au sérieux et découvre que son auteur est mort dans de mystérieuses circonstances. Se heurtant au refus obstiné de l'éditeur, la jeune femme se tourne vers Marin, le sombre directeur littéraire. Un jeu étrange et ignoble se révèle progressivement.
Le manuscrit posthume pourrait bien servir un plan diabolique... Description féroce de l'univers de l'édition, galerie de portraits acides, A titre posthume pénètre dans les coulisses d'un monde où l'on est prêt à tout pour un livre, même à tuer.
La journée d'un sniper
Dans les décombres de la ville, Sacha se terre. Son arme à la main, efficace et brutal comme le danger qui le cerne, il rôde. Dans ce décor d'apocalypse, il retrouve ses fantômes : sa mère, qu'il croyait avoir enterrée deux ans plus tôt, l'odeur des poivrons grillés sur le poêle, ses amis d'autrefois qu'il lui arrive de tuer, et le souvenir de l'enfant qu'il était, pulvérisé par la guerre.
Et nous, au bord du monde
Chassée de la demeure familiale, Nadine erre, incapable de trouver sa place. Jusqu'au jour où elle découvre Les Vignes. Une ancienne bâtisse à flanc de colline, défendue par une armée de chèvres et de merisiers. Un squat aux allures de paradis, le repaire de deux ours, Louis et Jean-Mi, aussi marginaux qu'elle. Sans demander et presque sans y penser, Nadine investit les lieux. Devient la troisième ourse.
Là, à l'ombre des Vignes, elle trouve une existence simple, rustique. Et plus qu'un point de chute, un endroit où oublier et tenter de vivre. Mais quand le monde pénètre par effraction dans ce paradis perdu, les souvenirs reviennent, l'enfer commence. Par la justesse de ses mots, Nathalie Sauvagnac réussit la prouesse de raconter la violence des hommes sans pour autant oublier la lumière des invisibles et des fracturés, ceux qui cherchent leur place, fût-elle au bord du monde.
O Pulchérie !
Déserté peu à peu par ses habitants, le village de Saint-Eloi dépérit. Un beau jour arrivent Sylviane et Norbert, les amoureux marginaux, qui prennent possession de la maison de la Morte. Leur arrivée va réveiller la petite communauté vieillissante. Norbert fait une cuisine divine et Sylviane fait des enfants. Pour qu'ils ne s'enfuient pas, le village tout entier prend en charge la famille, la protège du monde extérieur.
Pulchérie rebelle et sensuelle, Martian malade des autres, Nicomède indomptable et fragile, Albiane éternelle enfant qui parle avec les morts, sont les enfants sauvages et asociaux de la famille Lecoeur. La vie s'écoule, à l'abri de la maison. Jusqu'au jour où Pulchérie se met en tête de gagner le concours de majorettes local. Tout Saint-Eloi se mobilise pour que la jeune fille réalise son rêve. Et c'est alors que les murs de la maison commencent à s'effriter...
Les yeux fumés (Poche)
Au centre, il y a Philippe. Philippe qui vit dans une cité et passe ses journées à traîner, fumer et piquer des bières au centre commercial. Philippe, entouré d'une mère qui le déteste ouvertement, d'un père effacé qui a renoncé depuis longtemps et d'un frère aussi beau que bête. A côté, il y a Bruno, son pote baroudeur et destroy. Bruno qui raconte qu'il a fait le tour du monde et a connu les plus belles femmes, qu'il n'est là que de passage.
Autour, il y a les canards du parc qui s'étouffent avec des bouts de plastique, les gamins qui crient trop fort aux pieds des barres d'immeubles, les grues et les murs qui tiennent avec les dealers. Les petites violences du quotidien n'atteignent pas Philippe, tant qu'il y a de la bière et les histoires de Bruno pour inventer un autre horizon que celui des tours de béton. Jusqu'à ce qu'un drame vienne pulvériser son équilibre et déclenche la bombe à retardement...
Du noir bien serré, bouleversant d'humanité, qui ne ressemble pas à ce qu'on lit d'habitude. Christine Ferniot et Michel Abescat, Télérama. Un polar urbain qui distille une tension crescendo, plongeant le lecteur dans une atmosphère singulièrement oppressante. Delphine Peras, L'Express. Un beau roman noir. Claire Devarrieux, Libération.