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Sentinelle
"Mon nom ne te dira rien. Ni mon nom ni mon âge. Ni aucune description physique. Je pourrais être n'importe qui. Ton voisin, ton mari, ta femme. Ton amant. Toi. Je pourrais être toi. Je suis fondu dans la masse, anonyme. Je suis comme tout le monde, donc je ne suis personne. Donc, tu me connais. Je suis comme tout le monde. Je tue des enfants. Mais au fond de toi, tu le sais. Ne t'offusque pas. Ne sois pas choqué.
Ne sois pas ridicule. Arrête d'être choqué par tout et n'importe quoi. Tu sais que tu reprendras ta vie après. Quelle que soit l'intensité du choc. Alors, arrête de jouer un rôle. Ne fais pas celui qui ne sait pas. Au fond de toi, tu sais. Tu ne lis pas ceci par hasard. Je suis heureux de te rencontrer. Je pourrais être toi, et tu le sais. Viens prendre ta leçon. Viens avec moi. Bienvenue à toi."
Draugen
Katy Larson, romancière à succès, revient à Honey Falls, sa ville natale.
Son retour va faire ressurgir d’anciens cauchemars, notamment la disparition de l’un de ses amis d’enfance, enlevé par Candel Wax.
Ne pouvant résister à la tentation de régler ses comptes avec son passé, Katy Larson décide de retrouver l’homme acquitté au moment des faits et d’en finir avec lui.
Mais son chemin est jalonné de pièges et de dangers, car Candel Wax reste l’assassin machiavélique qu’il a toujours été.
Une curieuse alliance va alors devoir se former et un duel à mort s’engager.
Le serpent majuscule
"Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l'autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu'une seule balle, bien sûr". Dans ce réjouissant jeu de massacre où l'on tue tous les affreux, l'auteur use avec brio de sa plume caustique. Avec cette oeuvre de jeunesse, il fait cadeau à ses lecteurs d'un roman noir et subversif qui marque ses adieux au genre.
Dialogues cinglants, portraits saisissants, scénario impitoyable : du pur Pierre Lemaitre. Une intrigue diabolique, un polar jubilatoire, porté par une héroïne haute en couleur. Le Parisien. Implacable et maîtrisé, drôle sous la froideur, sinueux et percutant, un régal de bout en bout. La Croix. Délicieusement immoral, un bijou de virtuosité et d'humour noir. Le Figaro magazine.
... jeux de vilains
"Après un dernier signe de la main, il s'empara de son briquet et enflamma la mèche. Le feu se propagea inexorablement vers le véhicule dans lequel le futur grand brûlé, s'agitant comme un fou, venait de se déboiter les poignets et tentant de se libérer. Le tueur attendit que la torche humaine cesse de hurler avant de quitter les lieux, satisfait, le sourire aux lèvres."
Jeux de mains...
Ce coup-ci n'était qu'un "essai" afin de m'assurer que je n'avais pas tout à fait perdu la main, mais, pour ma prochaine victime, je lui réserve une véritable petite œuvre d'art. Mon vieux Corduno, il va falloir te préparer à en baver grave. » Après deux années d'interruption, le tueur en série qui donnait des cauchemars au célèbre Inspecteur Principal David Corduno et à son équipe décide de refaire surface afin de poursuivre sa danse macabrement perverse. Le point commun de la sixième victime avec les précédentes ? Une nouvelle phalange emportée, mais à la main gauche, cette fois. Le sang-froid de Corduno va être mis à rude épreuve au cours de cette enquête bruxelloise ponctuée de traits d'humour et de bains de sang. Mais pourquoi le meurtrier semble-t-il si bien connaître son traqueur ?